Mes chers amis,
« Ah ! Que tout assoiffé à l’eau ! » déclare le prophète Yecha’aya dans la haftara de cette semaine. L’assoiffé a ici un sens bien précis, révélé par le Prophète Amos (8, 11) – nous dit le Radak – : « Ce n’est pas une faim de pain ni une soif d’eau mais d’écoute de la parole de D.ieu ». Rachi aussi sur notre verset écrit que l’eau renvoie à la Torah.
Ainsi, l’âme juive est assoiffée de Torah mais il existe une immense différence entre le corps et l’âme : quand le corps a soif, il le fait savoir, il manifeste son besoin. Quand l’âme a soif, elle reste silencieuse, discrète ; elle ne le dit pas, elle souffre en silence.
Chaque être humain possède, même inconsciemment, une nature religieuse au plus profond de lui. Elle demande à ce que l’on s’en occupe. Le fait qu’elle ne dise pas qu’elle a besoin de Torah ne veut pas dire qu’elle n’en a pas besoin. Prendre conscience de sa soif…
Chabbat Chalom à tous !